5 raisons de (re-)jouer à Child of Light

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Joyeux anniversaire, Child of Light ! Développé par Ubisoft Montréal et acclamé par la critique, ce jeu de plateforme/RPG est sorti il y a exactement deux ans. Si mon blog avait existé alors, j’aurais très probablement écrit un article sur Child of Light, tant tout dans ce jeu en fait une aventure poétique et merveilleuse, méritant sa place sur un blog dédié à l’art vidéoludique. Il raconte l’histoire d’une petite fille du nom d’Aurora, qui doit entamer un périple à travers le monde enchanté mais dangereux de Lemuria, afin de retrouver trois lumières oubliées – le soleil, la lune et les étoiles – avec l’aide de plusieurs alliés qu’elle rencontre en chemin. Deux ans après sa sortie, voici 5 raisons de jouer ou de rejouer à Child of Light.

Raison n°1 – La sublime patte graphique

Créés avec le Ubi Art Framework, (un moteur de jeu développé à l’origine par Ubisoft Montpellier pour Rayman Origins) qui permet aux artistes 2D d’insérer aisément leurs dessins dans le jeu, les environnements et personnages de Child of Light sont semblables à des aquarelles animées. Partout dans ce monde, il paraît y avoir de la magie dans l’air. S’envoler aux côtés d’Aurora à travers des forêts et des vallées enchantées est une sensation tout-à-fait unique. La bande-annonce ci-dessous est une compilation de divers environnements du jeu, et je pense que la vidéo parle d’elle-même.

Raison n°2 – L’histoire narrée façon conte de fée

L’auteur de Child of Light est l’un des scénaristes d’Ubisoft Montréal, Jeffrey Yohalem (Assassin’s Creed IIFar Cry 3). Le jeu raconte comment une jeune princesse autrichienne se retrouve prisonnière d’un monde à part, où les créatures de l’ombre attaquent les innocents et où une reine malfaisante a pris le pouvoir. Alors qu’elle recherche la lune, le soleil et les étoiles, Aurora grandit peu à peu, de l’enfance à l’âge adulte. Inspiré par les contes de fée, Child of Light donne le sentiment de jouer l’une des histoires que l’on nous racontait avant de dormir étant petit.

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La princesse devient reine.

Raison n°3 – Les combats épiques

Le gameplay de Child of Light est un hommage au genre des RPG. Aurora affronte régulièrement des ennemis, aux côtés de ses alliés. Le système de combat est semblable au active time battle (ATB) de la série Final Fantasy, avec une jauge indiquant le moment où chacun des participants au combat peut attaquer. Les combats dans ce jeu s’avèrent parfois assez rudes, en particulier ceux contre les boss, qui sont tout aussi épiques qu’on pouvait l’espérer d’un tel jeu.

Raison n°4 – Les dialogues en rimes

Tous les dialogues de Child of Light sont écrits en rimes. Ce n’est certes pas de la poésie classique, et l’écriture en est parfois bancale, notamment en version française, mais l’idée même contribue à l’ambiance tout-à-fait poétique du jeu. Ci-dessous, l’introduction du jeu, racontée en rimes.

Raison n°5 – La bande-son poétique

La bande originale de Child of Light est sans doute l’une de ses plus grandes qualités. Composée par Coeur de Pirate, dont c’est la première expérience en la matière, la musique de Child of Light figure parmi les plus belles bandes originales de jeu jamais composées. Et je pèse mes mots. Coeur de Pirate a juste assez de talent et de sensibilité pour mettre en musique un tel jeu – à mi-chemin entre poésie et mélancolie, entre espoir et désespoir, entre beauté et peur du danger.

Il faudrait plus qu’une telle liste pour décrire l’expérience qu’est Child of Light. Que vous soyez ou non amateurs de jeux de plateforme et de RPG, ce jeu vaut bien les quelques heures que vous lui consacrerez (il est assez court, mais il vous laissera néanmoins une impression durable). Je doute qu’il coûte très cher aujourd’hui, et il est disponible sur presque tous les supports possibles – raison de plus pour y jouer. Bien qu’il puise son inspiration dans les RPG classiques, le jeu m’a également rappelé Okami, pour son style grahique et son histoire digne d’un conte, ou encore Journey pour ses paysages majestueux. Le style et l’histoire m’ont également évoqué vaguement les productions des studios Ghibli. Child of Light est en tout cas typiquement le genre de jeux que j’aime, et il mérite encore qu’on parle de lui deux ans après sa sortie. Si vous y avez joué, j’aimerais connaitre votre avis sur le jeu, et les raisons qui vous ont fait aimer Child of Light : n’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires de cet article. Et si vous n’y avez pas encore joué, eh bien, vous savez quoi faire.

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14 commentaires sur “5 raisons de (re-)jouer à Child of Light”

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